LE PRINCE DE TALMOND
La couverture de l’Ouvrage
Cet ouvrage, rédigé par Pierre Gréau, est au format 16 x 24. Il comprend 124 pages et est illustré par plus de 43 photos, gravures et cartes postales anciennes. Il sera vendu au prix de 20 Euros.
Il est d’ores et déjà présent, à la rubrique « Boutique » et est en pré-commande au prix de 18 Euros. Il doit sortir très prochainement.
Cette biographie du Prince de Talmond constitue le troisième ouvrage de la série sur « Les Officiers méconnus des Guerres de Vendée » (après Augustin Dehargues et Louis-Dominique Ussault de Din-Chin).
Pierre Gréau est l’auteur de plusieurs ouvrages d’Histoire concernant les Guerres de Vendée, dont deux ont été réalisés par les Éditions La Chouette de Vendée : « Les Armes de Récompense » et « Augustin Dehargues » en 2019.
Exemple de pages intérieures : pages 33 et 75
« A l’instar de l’abbé Bernier, l’Aramis des guerres de Vendée, Antoine Philippe de La Trémoïlle, prince de Talmond n’a jamais trouvé grâce aux yeux des mémorialistes. Pour ces derniers, le prince était celui qui avait voulu le franchissement de la Loire et portait la responsabilité de l’échec de la Virée de Galerne.
Il est vrai que le prince fit tout pour faire passer l’armée sur la rive droite de la Loire où il savait y trouver des subsides et les partisans de la Petite Vendée. Ce qu’il ignorait, c’est qu’une foule de non-combattants allait entraver toutes les actions militaires.
Néanmoins, à l’arrivée à Laval, la partie semblait gagnée. Le contingent de la Petite Vendée avec Jean Cottereau n’était pas très nombreux, mais était bien présent, et c’est grâce à lui que furent remportées les victoires des Landes de la Croix Bataille, d’Entrammes et de Craon.
Le prince avait pu engranger des sommes importantes auprès du maître des forges de Port-Brillet. Il put alimenter les caisses de l’armée royaliste. Le nerf de la guerre c’est l’argent.
A Fougères, il met sur pied une armée indépendante et lors de l’évacuation de la ville le 6 novembre 1793, il fait sécession et ordonne le mouvement pour le 9 novembre. Il se rend bien vite compte qu’il ne pourra pas résister seul aux armées républicaines et rejoint La Rochejaquelein à Dol le 10 novembre.
C’en est fini de sa brève indépendance. Il considère la partie comme perdue et tente de gagner Jersey avec une dizaine de personnes, trop de monde pour agir dans la discrétion que demande ce genre d’opération. La où le prince va échouer, de Solérac réussira en employant la navette habituelle.
Le prince cherche la mort. Il se bat avec panache à Dol où avec ses chouans il est le seul à résister à l’armée républicaine, alors que l’armée royale est en pleine déroute. Il est aussi à l’avant-garde au Mans et sauve de nombreux civils pris dans la souricière des vieilles rues étroites.
C’est sans doute par fidélité qu’il suit l’armée jusqu’à Blain. Lors d’un conseil de guerre, réuni pour la nomination d’un généralissime en remplacement d’Henri de La Rochejaquelein le choix des officiers royalistes se porte sur Fleuriot de la Freulière.
Le prince quitte l’armée avec l’intention de gagner Jersey. Il est arrêté au moulin de Malagra et est emprisonné à Fougères, Rennes et Vitré où il est condamné à mort. Malade, il est transporté à Laval dans une charrette.
Le 27 janvier 1794 au soir, il est guillotiné devant son château. Une plaque de marbre de Saint-Berthevin fut apposée à l’endroit où se trouvait la guillotine. Brisée par le passage des roues des charrettes, elle fut enlevée, placée dans un cadre de bois et déposée dans la réserve du musée de Laval.
Photo (de faible qualité) des débris de la plaque
La tête d’Antoine Philippe de la Trémoïlle, apprêtée avec du tan et de l’eau de vie, fut recueillie par sa veuve Henriette d’Argouges et déposée ensuite dans l’église de Fleury-en-Bière ».
Pierre GRÉAU
Pour commander l’ouvrage auprès des Éditions La Chouette de Vendée :
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Prix du livre : 20,00 € + frais de port 6,00 € = 26,00 €